Mercredi 7 avril 2010, 21H30. Si je tape dans mes mains, est-ce :
- pour encourager un public restreint à faire de même et me soutenir dans cette dure épreuve qu’est un concert sans micro, et ce sans compter sur les quatre gaillards du Sud-Ouest postés à 3 mètres de la scène qui pétaradent autour d’un baby-foot ?
- pour applaudir le but marqué par l’équipe de foot, équipe que je ne connais pas et but que je ne vois pas MAIS concert d’applaudissements que j’entends, puisque je suis actuellement aussi en train d’essayer de faire un concert avec MONDRIAN, au sous-sol d’un bar qui retransmet sur écran géant le match à l’étage ?
- pour me réveiller d’un mauvais rêve et retrouver une réalité subséquente devant le dernier épisode de LOST portant sur ce personnage trouble qu’est Desmond ?
Ironie du sort: les collés-à-l'écran ne remarquent pas cet homme voûté sur l'étroit trottoir du Café de la Plage, trop obnubilés qu'ils sont devant Bordeaux-Lyon. Ce même homme qui chantait: "Je suis déjà parti/Fais comme si/Je ne t'avais pas jamais connu/Tout est foutu". Si j'extrapolais, c'est un peu ce que je me disais hier du lieu qui nous accueillait.
Citons El Guénéral en guise de conclusion-couperet : « Je ne connais que deux sortes d’hommes : ceux qui se résignent à la défaite et ceux qui veulent se battre ». Donc le RDV est pris samedi soir au Truskel, avec MAI en première partie.
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